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J’ai loué un petit pavillon en août 2015 pour une semaine, à quelques kilomètres de l’habitation de la mère. Il n’y avait à ce moment là aucun jugement qui m’empêchait de recevoir mes filles et donc de les garder la nuit.

En fin d’après midi, au milieu de la semaine, j’ai envoyé un message à la mère pour l’informer que je gardais les filles pour la nuit. Elle n’a pas accepté et m’ a demandé de les ramener immédiatement. Ayant autant de droits qu’elle, je n’ai pas donné suite à sa demande.

Elle a donc contacté la police prétextant que les filles étaient dans un lieu insalubre et qu’elle pensait que j’allais les enlever. A noter qu’elle avait fait une demande d’interdiction de sortie de territoire pour les filles, totalement abusive, puisque le juge du comté local qui l’a prononcé n’avait aucune compétence pour traiter une affaire de droit international. La police est arrivée aux environs de 22 heures sans document d’un juge ni aucune preuve des accusations lancées par la mère. Il étaient deux et ont essayé de m’intimider m’expliquant qu’ils voulaient entrer. Je précise que je parle très peu l’anglais. Il ont réussi à joindre une assistante sociale qui parlait français, Les policiers m’ont donné leur téléphone de fonction pour que je puisse parler avec cette assistante.
Elle m’a demandé dans un premier temps de les laisser entrer afin qu’il puissent contrôler que tout allait bien, ce qui a été fait et la mère à été avertie et rassurée.

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais la mère avait décidé de récupérer les filles même si elles étaient en plein sommeil. La police aurait due repartir à ce moment car j’avais prouvé que les filles étaient installées dans de bonnes conditions et les affaires dans l’appartement démontraient que j’étais installé pour quelques jours. La mère est venue contrôler aussi que les filles étaient bien installées mais se faisait un point d’honneur à les récupérer, il était déjà plus de minuit. Les policiers m’ont donc redonné leur téléphone afin que je puisse à nouveau m’entretenir avec cette assistante sociale qui parle français, il était alors une heure du matin; c’est dire les relations de la mère avec la justice écossaise….J’ai donc reparlé sur le téléphone de service avec l’assistante sociale qui me demandait de rendre les filles immédiatement. J’ai répondu que les filles dormaient et que je les ramènerais le lendemain après les petit-déjeuners à leur mère.

Voyant que je n’étais pas du style à me laisser intimider par la police qui n’avait plus le droit d’être dans ma location car il n’y avait aucun danger, elle est donc passé au niveau supérieur. Je rappelle que nous étions sur le téléphone du policier et cette conversation a peut-être été enregistrée si quelqu’un voulait mettre en doute mes propos. Puis elle est passée aux menaces:  » Si vous ne rendez pas les filles à leur mère vous n’êtes pas près de les revoir avant longtemps. » Je lui demande alors si elle est consciente de ce qu’elle vient de me dire et que, à ma connaissance, elle n’a aucune autorité. Mais cela ne l’a pas freiné et elle m’a à nouveau répété:  » Je vous demande de donner les filles à leurs mère immédiatement. »

J’ai donc informé cette assistante sociale que je demanderai à ce qu’elle vienne répéter les propos qu’elle m’avait dit à deux reprises.
Je n’ai donc pas eu d’autre choix que de rendre les filles si je voulais encore les voir. J’ai très bien compris que c’était la mère qui décidait des contacts avec mes filles et que la justice écossaise ne faisait que valider ses demandes.
Cette affaire a été étouffée, il n’y a eu aucune demande de témoignage de la justice écossaise pour savoir ce qu’il s’était passé ce soir là.

Inutile de préciser que je n’ai plus pu voir mes filles durant mon séjour et que je suis revenu en France.
C’est donc à ce moment là que j’ai compris que l’autorité parentale et les droits parentaux, bien qu’ils existent en Ecosse comme en France, ne sont pas appliqués et que la mère a tous les pouvoirs.